04.01.22 Le Ravin. Une famille, une photographie. Un massacre au cœur de la Shoah, un livre de Wendy Lower

Une enquête sur une photographie. C’est ainsi qu’on pourrait résumer le dernier livre de Wendy Lower, historienne de la Shoah, publié aux Etats-Unis en 2021 et en français en 2022. Le sujet pourrait paraître anecdotique. Cela ne l’est pas, ni la démarche de l’enquête, ni celle de travailler à partir d’une photographie. Si l’historia est bien une enquête, il est rare que l’historienne ou l’historien accepte de partir de presque rien. D’une photographie, dit-elle, d’un indice comprend-on, d’une trace pense-t-on. Une seule.

Wendy Lower, Le Ravin. Une famille, une photographie. Un massacre au cœur de la Shoah, Tallandier, 2022.

Wendy LOWER, The Ravine. A Family, A Photograph, A Holocaust revealed, New York, Houghton Mifflin Harcourt, 2021. Pour ne citer que deux de ses publications précédentes ; LOWER Wendy, Nazi Empire-Building and the Holocaust in the Ukraine, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 2005; ibid, Les Furies de Hitler. Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah, Paris, Tallandier, 2014

La photographie comme source de l’histoire de la Shoah

La photographie comme source d’étude de la Shoah pose des questions méthodologiques que la recherche des vingt dernières années a soulevées. Au début des années 2000, l’exposition, présentée en Allemagne, sur le rôle de la Wehrmacht dans la guerre d’anéantissement a mis en lumière un travers implicite. La photographie utilisée comme document illustratif par excellence, donne une impression d’immédiateté de la compréhension visuelle et conduit à une posture d’identification ou d’interprétation anachronique qui fait trop souvent passer au second plan la démarche historienne, c’est-à-dire l’analyse et la critique des sources. Il peut en résulter des mauvais usages, des interprétations erronées, voire le refus de considérer les photographies comme des sources. L’historiographie récente sur les photographies de Johannes Hähle prises début octobre 1941, après le massacre de masse de Babi Yar à Kiev, démontre pourtant qu’en détournant le regard de l’intentionnalité du photographe (qu’elle relève du voyeurisme, du témoignage, du trophée), les photographies peuvent faire avancer la recherche – dans ce cas précis, pour identifier le lieu exact du site d’anéantissement.

Suite à l’exposition du Hamburger Institut für Sozialforschung sur « la guerre d’anéantissement : les crimes de la Wehrmacht de 1941 à 1944 » (HEER Hannes, NAUMANN Klaus (dir.), Vernichtungskrieg: Verbrechen der Wehrmacht 1941 [Guerre d’anéantissement : les crimes de la Wehrmacht 1941], Hamburg, Hamburger Edition, 1999), un débat scientifique a éclaté sur l’usage de la photographie dans l’histoire de la Shoah, notamment sur la datation, la localisation et l’identification des acteurs. A la suite d’un rapport dirigé par BARTOV Omer, BRINK Cornelia, HIRSCHFELD Gerhard, KAHLENBBERG Friedrich P. et alii, Bericht der Kommission zur Überprüfung der Ausstellung „Vernichtungskrieg [Rapport de la commission sur l’évaluation de l’exposition « guerre d’anéantissement »], novembre 2000, http://www.hisonline.de//fileadmin/user_upload/pdf/veranstaltungen/Ausstellungen/Kommissionsbericht.pdf, une nouvelle exposition fut initiée : VERBOVEN Hans, Die Verbrechen der Wehrmacht. Dimensionen des Vernichtungskrieges[Les crimes de la Wehrmacht : dimensions de la guerre d’anéantissement]. Ausstellungskatalog, Hamburg, Hamburger Edition, 2002. L’ensemble des débats a été résumé dans HARTMANN Christian, HÜRTER Johannes, JUREIT Ulrike (ed.), Verbrechen der Wehrmacht. Bilanz einer Debatte [Les crimes de la Wehrmacht : bilan d’un débat], Munich, C.H. Beck, 2005.

MATARD-BONUCCI, Marie-Anne. « Usages de la photographie par les médias dans la construction de la mémoire de la Shoah »Le Temps des médias, vol. 5, no. 2, 2005, p. 9-26. BRUTTMANN Tal, HÖRDLER Stefan, KREUTZMÜLLER Christoph, Die fotografische Inszenierung des Verbrechens [La mise en scène photographique du crime], Darmstadt, WGB, 2019

C’est le cas le notamment de la publication de référence de sources en langue allemande sur la Shoah, qui part du principe que les photographies ne peuvent être considérées comme des sources fiables : ALY Götz, GRUNER Wolf, HEIM Susanne, HERBERT Ulrich, KREIKAMP Hans-Dietrich, MÖLLER Horst, POHL Dieter, WEBER Hartmut (éd.), Die Verfolgung und Ermordung der europäischen Juden durch das nationalsozialistische Deutschland 1933-1945 [La persécution et l’assassinat des Juifs européens par l’Allemagne national-socialiste, 1933-1945], Munich, Oldenbourg, 2008.

Il demeure que l’usage de la photographie, dans le domaine de la recherche tout comme dans celui de l’enseignement de l’histoire de la Shoah, pose des difficultés et relève trop souvent de la seule illustration. Or, en essentialisant ces sources historiques et en évacuant leur apport scientifique, les mauvais usages des photographies de la Shoah contribuent à banaliser l’extermination des Juifs d’Europe en décontextualisant des faits qui sont censés être expliqués.

Sur les photographies de Johannes Hähle à Babi Yar : Les fusillades massives des Juifs en Ukraine 1941-1944 : La Shoah par balles, catalogue d’exposition, Paris, Mémorial de la Shoah, 2007, p. 95-97; pour une analyse historique de cette pellicule : MALAKOV Dimitri, « Kiev i Babij Jar na nemetskoj fotoplyonke oseni 1941 goda» [Kiev et Babi Yar sur une pellicule photographique allemande à l’automne 1941], in EVSTAFEVA Tatiana et NAKHMANOVICH, Babij Jar : Čelovek, vlast’, istorija, Dokumenty i materialy, [Babi Yar : Individu, pouvoir, histoire, documents et matériaux], Kniga 1 [Livre 1], Kiev : Vneštorgizdat, Istoričeskaïa topografija, khronologija sobytij, 2004. Sur l’interprétation de ces photographies, JUREIT Ulrike, « Zeigen heißt verschweigen. Die Ausstellungen über die Verbrechen der Wehrmacht» [Montrer signifier faire taire : l’exposition sur les crimes de la Wehrmacht], in Mittelweg 36, 1/2004, p. 20 ; STARGARDT Nicholas, Der deutsche Krieg 1939-1945 [La guerre allemande 1939-1945], Frankfurt a/M, S. Fischer, 2015 (2015 pour l’éd. orig. en angl.), p. 226; Cf. aussi: KLOTH Michael, « Das Geheminis des fliegenden Auges » [Le secret de l’œil volant], Der Spiegel, 21 février 2010; LETHEN Helmut, « Der Schatten des Fotografen » [L’ombre du photographe], in Figurationen. Gender, Literatur, Kultur, 2003, vol 4/2, p.97 et s. Sur la manière d’utiliser ces photographies pour déterminer les lieux d’exécution, l’article fondateur de DEAN Martin, « Explaining the Location of the Mass Shootings at Babyn Yar on September
29-30, 1941 », in Ukrainien Jewish Encounter, 30 juin 2021.

Wendy Lower inverse le point d’analyse. Elle part d’une photographie d’exécution sur le front de l’Est en 1941 avec les moyens et outils de l’histoire (archives, témoignages, archéologie) pour construire un récit historique factuel et rendre à tous les acteurs leur place dans l’histoire. Elle ne cherche pas le pourquoi, mais s’attache à répondre à des questions de fond : où ? quand ? qui ? Cette dernière question, comme dans une enquête, guide le récit : qui sont les victimes ? Qui sont les bourreaux ? Qui sont les bystanders, ces témoins qui par leur présence rendent le génocide possible ? Des questions essentielles, qui permettent d’entrouvrir la porte du pourquoi – sans parvenir à y répondre de manière définitive.

HILBERG Raul, Exécuteurs, victimes, témoins, La catastrophe juive (1933-1945), [Perpetrators Victims Bystanders], traduit de l’anglais, par Marie-France de Paloméra, Paris, Gallimard, 1994.

Assassinat d’une famille (une mère, son garçon et sa fille) par deux policiers des douanes allemandes et deux miliciens ukrainiens lors d’un massacre de masse, le 13 octobre 1941 après 10 heures à Miropol (Volynie, Ukraine)
Source : Wendy LOWER, The Ravine. A family, a photograph, a holocaust massacre revealed, New York, Houghton Mifflin Harcourt, 2021, p. 3

De manière tout à fait étonnante, Wendy Lower ne cite pas la source exacte de la photographie. Suivant son récit, il semblerait qu’elle soit localisable aux Archiv Bezpecnostnick Slozek, Security Archive, Prague, peut-être ABS, H-770, H1.

L’enquête : analyser une photographie

L’ouvrage de Wendy Lower se lit ainsi comme une enquête – voire un guide – permettant de comprendre cette source historique qu’est la photographie dans le contexte de radicalisation de la politique d’anéantissement des Juifs d’Europe de l’Est. Une méthodologie essentielle pour les professeurs enseignant l’histoire de la Shoah.

Il s’agit d’abord de décrire au plus près. Dans une forêt, au bord d’un ravin, quatre hommes tirent sur une famille : une femme, son fils qu’elle tient à la main gauche et une jeune fille que la mère tente de protéger de son corps (et que seul un agrandissement permet d’identifier). Quatre bourreaux, dont deux en uniforme allemand, deux dans ceux de la milice ukrainienne. A l’arrière-plan, un civil, observe la scène. Le photographe slovaque, à quelques mètres de là, capte le moment. La lumière oblique à travers les branches indique un milieu de matinée.

Ensuite, elle confronte la photographie à toutes les sources connues. Elle commence par s’assurer que l’indication apportée par deux journalistes slovaques qui lui présentent la photographie est correcte : 13 octobre 1941 à Miropol en Ukraine. En s’appuyant sur l’expertise et les pratiques de l’association Yahad In Unum, elle identifie Miropol correspondant au lieu de la photographie (parmi trois toponymes dans Ukraine actuelle) et parvient, grâce aux témoignages des habitants aujourd’hui, à retrouver le lieu exact de l’exécution. Les archives d’une enquête menée sur la base d’une dénonciation en République Fédérale d’Allemagne lui permettent d’identifier les tueurs allemands – Erich Kuska et Hans Vogt, deux membres d’une unité du Zollgrenzschutz, les douanes / police des frontières allemandes, mobilisées comme les bataillons de police dans la guerre d’anéantissement sur le front de l’Est à partir de juin 1941. L’enquête judiciaire permet de valider la date (13 octobre 1941), le moment précis (peu après 10h du matin).

Wendy Lower parvient ainsi à reconstituer le déroulé du massacre de masse, en partant de l’arrivée d’une poignée de SS dans la ville : l’ordre d’exécuter la population juive, l’appel à des volontaires parmi les seules troupes allemandes sur place (le Zollgrenzschutz), le rassemblement de la population juive et le pogrom du 12 octobre 1941, la sélection des travailleurs qualifiés, l’assassinat le 13 octobre au matin, le pillage et la chasse aux survivants par la milice ukrainienne les jours suivants, l’exécution des travailleurs qualifiés quelques mois plus tard.

L’enquête porte dans un second temps sur le photographe, Lubomir Skrovina. Mobilisé en 1941, il est attaché à une unité de l’armée slovaque, alliée à l’Allemagne, située en Ukraine. Démobilisé en décembre 1941 pour avoir feint la maladie, il rejoint la résistance slovaque. Il a déposé deux fois à l’occasion d’interrogatoires à propos de ses photographies. Dénoncé comme menant des activités anti-allemandes et pro-juives, il est arrêté en 1943 par les Allemands et dépose une première fois. La seconde fois, il est interrogé en 1958, cette fois par le KGB, à propos de ses activités durant la guerre. C’est à cette occasion que la bobine contenant cette photographie fut confisquée et archivée par les Soviétiques. Ces deux dépositions, croisées avec les témoignages de ses enfants et les lettres envoyées à sa femme, permettent d’infirmer la thèse d’un voyeurisme coupable – un cas rare dans l’historiographie des photographies nazies de Shoah. Il suivit l’ordre de documenter l’exécution de masse et décida de conserver les photographies au sens premier du terme : ne pas laisser disparaître, faire durer, garder trace.

L’association Yahad In Unum, créée en 2004 par Patrick Desbois, cherche à localiser les sites de mises à mort de la Shoah à l’Est de l’Europe. Au fil des années un protocole a été établi (notamment pour le recueil de témoignages) afin de permettre une validation scientifique des enquêtes et découvertes. Sur l’association, le site : https://www.yahadinunum.org/fr [consulté le 3/11/2021] ainsi que : DESBOIS Patrick, Porteur de mémoires, Paris, Flammarion, 2009 ; Id,  La Shoah par balles, Paris, Plon, 2019

La suite de l’enquête révèle la difficulté pour l’histoire à faire face au projet d’anéantissement nazi. La volonté d’extermination des Juifs est allée de pair avec une politique de disparition des preuves du génocide, et donc des sources possibles. Nommer les victimes, ce n’est pas seulement rendre une mémoire individuelle, c’est s’opposer au silence d’un génocide qui prit pour cibles les familles comme un tout. Ni la documentation issue de la commission extraordinaire de l’Etat soviétique, ni la liste des victimes établie par Yad Vashem ne permettent d’identifier la mère, son fils et sa fille sur la photographie : la double disparition dont l’autrice fait un titre de chapitre : « les disparus disparus » (missing missing).

En revanche, Wendy Lower parvient à retrouver la trace des membres de la milice ukrainienne : suite à une enquête du major du KGB Mikola Makareyvych en 1986, trois policiers présents lors du massacre de Miropol furent condamnés en 1987 : deux à mort, le troisième à une peine de 15 ans de prison. Elle intitule ce chapitre « justice ». La question de la collaboration, ukrainienne, n’est pourtant pas assez thématisée, alors que l’autrice fait référence à des travaux essentiels. L’analyse de la justice ici manque de profondeur.

A titre d’exemple les parutions les plus accessibles : PRUSYN Aleksandr , «Ukraynskaya polytsyya y Kholokost v heneralʹnom okruhe Kiyv, 1941-1943: deystvyya y motyvatsyy» , in Chasopys « Holokost i Suchasnist », № 1 (2), 2007, pp. 31-59 ; ROSSOLINSKI-LIEBE, Stepan Bandera: The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist. Fascism, Genocide, and Cul, Stuttgart, Ibidem, 2014;  STRUVE Kai, Deutsche Herrschaft, ukrainischer Nationalismus, antijüdische Gewalt. Der Sommer 1941 in der Westukraine [Occupation allemande, nationalism ukrainien, violence antijuive. L’été 1941 en Ukraine de l’Ouest], Munich, de Gruyter,  2015 ; RADCHENKO Yuri, «“Two Policemen Came…”: The Auxiliary Police, the Local Administration, and the Holocaust in the Recollections of Non-Jewish Residents of the Donbas“»,, in Yad Vashem Studies, 45/1, 2017, pp. 61-100. Paru après la publication de son ouvrage, l’ouvrage de référence de HIMKA John-Paul, l’Ukrainian Nationalists and the Holocaust: OUN and UPA’s Participation in the Destruction of Ukrainian Jewry, 1941-1944, Stuttgart, Ibidem, 2021

La narration d’une micro-histoire

Sans s’y référer explicitement, la spécialiste de la Shoah en Ukraine s’inscrit dans la démarche de la microhistoire. Le singulier est l’occasion de revenir vers le général dans une remise en contexte permanente : quelles sources (témoignages, dépositions judiciaires, rapports) sont disponibles à la recherche et que permettent-elles d’affirmer ? Quel usage des sources a été fait des deux côtés du rideau de fer – avec l’amère constatation que les tueurs allemands ne furent jamais inquiétés ? Dans quelle mesure peut-on parler d’« hommes ordinaires » alors qu’au moins un des bourreaux volontaires allemands était un antisémite notoire ? Et que dire des collaborateurs ukrainiens, qui par leur connaissance de terrain et leur implication rendirent le massacre possible ? Comment faire coïncider le témoignage des victimes avec des sources provenant de bourreaux ? Chacun des huit chapitres formule, dans un aller-retour incessant entre le particulier et le général, le passé et le présent, des tentatives de réponses scientifiques à ces questions.

Dans une démarche qui se distingue en cela de celle de BARTOV Omer, Anatomie d’un génocide. Vie et mort dans une ville nommée Buczacz, traduit de l’anglais par Marc-Olivier Bherer, Paris, Plein Jour, 2021.

Autrement dit, l’objectif de Wendy Lower est de faire ce que Pierre Bourdieu qualifiait de « vendre la mèche » : rendre visible le travail de l’historien et de l’historienne, en explicitant chaque démarche et chaque interrogation. Pour cela, elle met en scène un autre sujet : l’historienne, elle-même. Le « je » tient une place centrale dans la narration dès le début du livre. Wendy Lower y raconte comment, alors qu’elle travaillait en archives, elle a été interpellée par deux journalistes sur cette photographie, qui a servi de guide à ses recherches depuis. Elle devient actrice du récit, entamant des démarches, se déplaçant, téléphonant, passant de découvertes en déceptions. Si la mise en récit de soi, présente dans l’ouvrage, correspond à une évolution récente de l’écriture historienne, la posture de l’historienne héroïne de son récit n’est pas complètement convaincante.

Le second parti pris est la mise en intrigue qui assume le caractère de l’enquête. En partant de la découverte de la photographie, chaque chapitre amène des indices supplémentaires permettant à l’historienne de poursuivre sa quête. La mise en scène de l’historienne et l’appareil critique maigre et peu lisible (renvoyant en fin d’ouvrage à des notes qui se référèrent à des pages et des citations soulignées peu utilisables) laissent penser qu’il s’agirait d’un livre destiné à large lectorat. La grande transparence de la démarche historienne et l’absence d’appareil critique nous apparaissent à la fois contradictoires et paradoxales. L’appareil scientifique n’est-il pas la condition sine qua none pour faire face aux négationnismes, à l’antisémitisme et au racisme résurgents même dans une publication pour un large public ?

Il n’en demeure pas moins qu’avec l’ouvrage de Tal Brutmann, Stefan Hördler et Christoph Kreutzmüller sur « l’album d’Auschwitz », Wendy Lower offre une méthodologie essentielle sur l’usage de la photographie dans l’histoire de la Shoah, qu’elle soit objet de recherche ou objet d’enseignement.

ZALC Claire, BRUTTMANN Tal, ERMAKOFF Ivan, MARIOT Nicolas (dir), Pour une microhistoire de la Shoah, Paris, Seuil, 2012.

BOURDIEU Pierre, PASSERON Jean-Claude, Les Héritiers. Les étudiants et la culture, Paris, Minuit, 1964.

Pour citer cet article

Sebastian Jung, « Le Ravin. Une famille, une photographie. Un massacre au cœur de la Shoah, un livre de Wendy Lower », RevueAlarmer, mis à jour le 10 mai 2022, https://revue.alarmer.org/the-ravine-a-family-a-photograph-a-holocaust-massacre-revealed/

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