Delphine Peiretti-Courtis est professeure agrégée d’histoire à l’Université d’Aix-Marseille et membre du laboratoire TELEMMe. Elle travaille sur la construction des stéréotypes raciaux et sexuels sur les corps noirs au sein de la littérature médicale (fin XVIIIe-milieu XXe siècle). Elle a publié un ouvrage intitulé Corps noirs et médecins blancs : la fabrique du préjugé racial, paru aux éditions La Découverte en 2021.
Auteurs
Dominique Chathuant
Dominique Chathuant, agrégé et chercheur associé au CERHiC (EA 2616) de l’Université de Reims (URCA). Ses thèmes de prédilections sont les représentations de la question du racisme dans l’opinion et leur articulation avec la culture républicaine, l’histoire des discours antiracistes et l’expérience des élites politiques noires en France sous la Troisième République. Il s’intéresse également aux connexions internationales et impériales et aux réinterprétations locales de questions politiques françaises et internationales aux colonies : affaire d’Éthiopie, Front populaire, pétainisme, dissidences et résistances. Il a publié de nombreux travaux historiques sur Vichy en Guadeloupe (1992), la culture politique assimilationniste (2000) et les hommes politiques noirs de la Troisième République (2009). Il a contribué à plusieurs ouvrages dont Les élections législatives et sénatoriales outre-mer (Paris, Les Indes Savantes, 2010) ; L’encyclopédie de la colonisation française (Indes savantes, 2017-2021) ; Combattants de l’Empire. Les troupes coloniales dans la Grande guerre (Paris, Vendémiaire, 2018) ou Unexpected Voices in Imperial Parliaments (Londres, Bloomsbury Academics, 2021). Il est également l’auteur d’un lexique d’anglais historique (Hatier, 2013). Il a publié Nous qui ne cultivons pas le préjugé de race. Histoire(s) d’un siècle de doute sur le racisme en France, Paris, Le Félin, 2021, 503 p.
Page personnelle : http://dchathuant.blog.free.fr
Domitille de Gavriloff
Agrégée d’histoire, doctorante à l’EHESS (Mondes Américains, Centre d’études nord-américaines), la thèse en cours de Domitille de Gavriloff porte sur les liens entre les missions d’évangélisation envers les esclaves et l’esclavage racial en Martinique et à Saint-Domingue, aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Elara Bertho
Elara Bertho est chargée de recherches au CNRS au laboratoire LAM (Les Afriques dans le Monde, UMR 5115). Ses travaux portent sur les relations entre littérature et politique en Afrique de l’Ouest. Elle a publié Sorcières, tyrans, héros (Champion, 2019) et Histoire locale de Djiguiba Camara (avec Marie Rodet, Brill, 2020). Elle dirige la collection « Lettres du Sud » chez Karthala et participe aux comités de rédaction des revues Multitudes ; Cahiers de Littérature Orale et Etudes Littéraires Africaines. Elle travaille à une histoire littéraire de la Guinée à partir des archives publiques et privées.
Emmanuel Blanchard
Emmanuel Blanchard est historien et politiste, maître de conférences à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye. Chercheur au Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, UMR 8183, CNRS – Min. de la Justice – UVSQ), il est également affilié à l’Institut Convergence migrations (ICM). Il a notamment publié La police parisienne et les Algériens, 1944-1962 (Nouveau Monde éd., 2011) et une Histoire de l’immigration algérienne (La Découverte, 2018). Il est co-auteur d’une Histoire des polices en France, des Guerres de religions à nos jours (Belin, 2020) et a co-dirigé l’ouvrage Policing in Colonial Empires. Cases, Connections, Boundaries (ca. 1850–1970) (Peter Lang, 2017).
Emmanuel Debono
Emmanuel Debono est docteur en histoire contemporaine de l’IEP de Paris. Il est l’auteur de l’ouvrage Aux origines de l’antiracisme. La LICA 1927-1940 (CNRS Éditions, 2012) et de Le racisme dans le prétoire. Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice (PUF, 2019). Membre du conseil scientifique de la DILCRAH, il anime le blog Au cœur de l’antiracisme (lemonde.fr).
Eric Mesnard
Eric Mesnard a été jusqu’en 2021 formateur (histoire et géographie) à l’INSPE de l’académie de Créteil (UPEC) : préparation aux concours de recrutement (professeur des écoles, CPE, CAPES histoire et géographie), formation initiale et continue des professeurs des écoles et des professeurs d’histoire et de géographie. Parmi ses publications sur l’histoire de l’esclavage colonial on peut citer :
L’Encyclopédie de Diderot et , les traites négrières et l’esclavage colonial. Éditions Slatkine, Genève, juin 2023
Enseigner les traites, les esclavages, leurs abolitions et leurs héritages dirigé avec Marie-Albane de Suremain, éditions Karthala et CIRESC, janvier 2021.
« Les récits autobiographiques : une source pour écrire et transmettre l’histoire des esclaves », Écrire l’esclavage dans la littérature pour la jeunesse, textes réunis et présentés par Christiane Connan-Pintado, Sylvie Lalagüe-Dulac et Gersende Plissonneau, Modernités n°45, Presses universitaires de Bordeaux, janvier 2021.
Être Esclave Afrique-Amériques (XVème-XIXème siècles), La Découverte Poche écrit avec Catherine Coquery-Vidrovitch (2013).
Les routes de l’esclavage, conseiller historique (avec C. Coquery-Vidrovitch) de la série documentaire réalisée par D. Cattier, F. Glissant et J. Gélas, Compagnie des Phares et Balises, 2018.
« Enseigner l’histoire des marronnages aux Antilles et à la Guyane : état des lieux et pistes didactiques » in Sociétés marronnes des Amériques, Ibis Rouge Editions., 2015.
« Enseigner l’histoire d’un crime contre l’Humanité » in la Revue Quart monde, n°233, 2015.
« Une dénonciation convaincante de l’esclavage à travers le récit de la descente aux enfers d’un homme libre devenu esclave Twelve years a slave, film de Steve Mac Queen, 2013. » in Les cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 2014 n° 124.
Estelle Sohier
Estelle Sohier est docteure en histoire de l’université Paris 1-Panthéon Sorbonne et professeure associée au département de géographie et environnement de l’Université de Genève. Ses recherches se situent à l’intersection de l’histoire et de la géographie culturelles. Elles portent sur la photographie de voyage, la culture visuelle et les imaginaires géographiques connectant l’Europe, les pays méditerranéens et l’Afrique de l’Est. Elle a publié plusieurs livres dont Le Roi des rois et la photographie. Politiques de l’image et pouvoir royal en Éthiopie sous le règne de Ménélik II, Paris, Publications de la Sorbonne, 2012 et Fred Boissonnas et la Méditerranée. Une Odyssée photographique, Paris, Editions de La Martinière, septembre 2020.
Esther Cyna
Esther Cyna est Maîtresse de Conférences en civilisation des États-Unis à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Paris-Saclay (Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines). Ses recherches portent sur l’histoire du racisme dans le financement des écoles publiques du Sud des États-Unis. Sa thèse, effectuée en cotutelle avec l’Université Sorbonne Nouvelle et l’Université de Columbia aux États-Unis et soutenue en 2021, a remporté le prix C. Vann Woodward de la Southern Historical Association en 2022.
Étienne Pénard
Étienne Pénard est Maître de conférences à l’Institut de formation en éducation physique et sportive d’Angers (IFEPSA-UCO), au sein du laboratoire Activités Physique, Corps, Sport et Santé (APCoSS) ; et chercheur associé au laboratoire Valeurs, Innovations, Politiques, Socialisations et Sports (VIPS2, UR4636) de l’Université de Rennes 2. Il est notamment l’auteur de plusieurs articles sur l’histoire du sport et des Juifs en France, thème de sa thèse soutenue en novembre 2020. https://recherche.uco.fr/chercheur/etienne-penard
Florent Piton
Florent Piton est attaché temporaire d’enseignement et de recherche en histoire de l’Afrique à l’Université de Paris et au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA). Ses travaux portent plus particulièrement sur l’histoire des mobilisations sociales et politiques et sur les assignations identitaires au Rwanda, de l’époque coloniale au génocide des Tutsi. Il est notamment l’auteur de Le Génocide des Tutsi du Rwanda (Paris, La Découverte, 2018) et a coordonné avec Françoise Imbs la réédition des articles de l’historien rwandais Emmanuel Ntezimana (Emmanuel Ntezimana, 1947-1995. Etre historien et citoyen engagé au Rwanda, Toulouse, Presses universitaires du Midi, à paraître en juin 2021).
Francesco Casales
Francesco Casales est doctorant en Histoire contemporaine à l’Université de Pavia et de Paris 8, sous la direction de Arianna Arisi Rota et Xavier Tabet. Il travaille sur l’extension, la diffusion et le contenu narratif-idéologique du roman colonial italien. Le titre provisoire de sa thèse est Histoire du roman colonial italien (1913-1943). Il a publié récemment : « Purezza e meticciato. The Italian colonial novel and the (re)production of Italian whiteness ». Modern Italy, 25(4), 439-454 et « Letteratura di dominio. Il maschio bianco nel romanzo coloniale italiano » Studi Culturali, 3, 2020, 429-451.
François da Rocha Carneiro
François da Rocha Carneiro, docteur en Histoire contemporaine, chercheur associé au Centre de Recherche et d’Etudes Histoires et Sociétés (UR 4027, CREHS – Université d’Artois) est spécialiste de l’histoire des joueurs de football en France et a consacré sa thèse aux footballeurs internationaux depuis 1904.
Il a publié Les Bleus et la Coupe, de Kopa à Mbappé (éditions du Détour, 2020) et est l’auteur d’Une histoire de France en crampons (éditions du Détour, 2022).
François-René Julliard
François-René Julliard est doctorant en histoire contemporaine, sous la codirection de Fabien Conord (Université Clermont Auvergne, laboratoire du CHEC) et de Caroline Rolland-Diamond (Université Paris Nanterre, laboratoire du CREA). Sa thèse porte sur les athlètes africains-américains aux Jeux olympiques d’été au XXe siècle.
Il a publié récemment : « William Montague Cobb et le débat sur la supériorité des athlètes noirs américains dans les années 1930 », Revue d’histoire culturelle [Online], | 2020, Online since 26 septembre 2020,
Frédérik Detue
Maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Poitiers depuis 2013, Frédérik Detue est en poste depuis 2020 à l’Université Côte d’Azur.
De 2016 à 2022, il a également animé, aux côtés de Charlotte Lacoste et de Judith Lyon-Caen, le séminaire sur les « Savoirs du témoignage » à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.
Spécialiste du témoignage en littérature et au cinéma, il est l’éditeur, avec Charlotte Lacoste, du numéro de revue Europe. Témoigner en littérature (n° 1041-1042, janvier-février 2016) et l’auteur de Témoigner au cinéma. Une action dans l’histoire (Presses universitaires de Paris Nanterre, 2022).
Il consacre en outre sa recherche aux pratiques d’écriture allégoriques, des
contes fantastiques de Franz Kafka à la littérature « post-exotique » d’Antoine Volodine. Il a notamment édité, avec Lionel Ruffel, Volodine, etc. Post-exotisme, poétique, politique (Actes du colloque de Cerisy-la-Salle, Classiques Garnier, 2013) et, avec Odile Gannier, le numéro de revue Loxias. Orwell dans le domaine public : retour à l’œuvre (n° 76, 2022).
Gérard Noiriel
Directeur de recherche à l’EHESS, Gérard Noiriel conduit des recherches sur la socio-histoire de l’État-nation et de l’immigration. Il travaille également sur les rapports entre sciences sociales et pratiques culturelles, à partir de l’exemple du spectacle vivant.